29 août 2017

La famille grand-ducale et les présidents français

Après le règne de la grande-duchesse Marie-Adélaïde, critiquée par la France pour son attitude durant la Première Guerre mondiale et qui fit pression pour qu'elle abdique en 1919, le régime français observa avec une certaine méfiance les débuts de sa sœur Charlotte. Pour preuve, un télégramme d’octobre 1920 émanant du ministre de France à Luxembourg en réponse au ministre des Affaires étrangères Leygues qui s’étonnait de la nouvelle des fiançailles de la princesse Sophie de Luxembourg avec le plus jeune fils du roi de Saxe. Après une entrevue avec le Maréchal de la Cour, le diplomate eut un entretien avec le Ministre d’Etat « pour lui marquer combien nous étions loin de nous attendre à de pareilles nouvelles alors que le gouvernement luxembourgeois nous assurait de son constant désir de marcher en toute occasion d’accord avec l’Entente ». La grande-duchesse Charlotte put éloigner les soupçons sur sa personne en se désolidarisant de l’attitude de ses sœurs qui ne l’avaient d’ailleurs pas consultée avant leurs fiançailles. D’ailleurs, une note du Département datant de novembre 1920 visait une autre personnalité de la famille grand-ducale, considérée comme germanophile : « On aurait lieu à craindre que la grande-duchesse douairière Marie-Anne, qui réside en Bavière avec ses filles, ne renonce pas facilement à toute influence dans le pays ».

Le 15 février 1920, la grande-duchesse Charlotte, accompagnée du prince Félix, avait été invitée à se rendre à Thionville, ayant jadis fait partie du duché de Luxembourg, où elle fut accueillie par le président français Raymond Poincaré. Ce déplacement coïncidait avec la remise de la Légion d’honneur à cette ville, mais sans doute que l'événement scellait une réconciliation formelle entre les deux pays. En mémoire de cette visite, une Rue de la Grande-Duchesse Charlotte (1896-1985) a été inaugurée en 2006 en présence du grand-duc Henri et de la grande-duchesse Maria Teresa. 

© Bibliothèque Nationale de France

La grande-duchesse Charlotte et le prince Félix ont été officiellement reçus au Palais de l’Elysée par le président Albert Lebrun le 22 juillet 1937. Un déplacement qui intervenait à l’occasion de l’Exposition universelle de Paris à laquelle participait le grand-duché. Deux ans plus tard, le 3 août 1939, le président Lebrun a effectué un voyage au Luxembourg et dîna à la légation française en présence des membres du gouvernement. Il fut également reçu en audience par la famille grand-ducale. Bien que de nature semi-privé, ce déplacement fut accueilli favorablement au Luxembourg, comme une promesse d’amitié, particulièrement appréciée dans le contexte de la montée des périls. 

1937
1939

Du 20 au 22 juin 1957, le président René Coty a effectué une visite d’Etat au Luxembourg. Il y reçut un accueil très chaleureux des autorités mais aussi des Luxembourgeois. Pour son arrivée, la capitale était décorée d’oriflammes, de guirlandes lumineuses et, aux abords du Pont Adolphe, d’obélisques décoratifs surmontés de flammes symboliques portant les écussons des deux pays. Les écoliers purent d’ailleurs bénéficier d’une journée de congé pour aller accueillir le président Coty. Lors du dîner de gala, la grande-duchesse Charlotte indiqua que : « Votre visite, Monsieur le Président, nous apparaît comme une démonstration solennelle de l’amitié séculaire qui n’a cessé d’unir nos deux pays dans les bons comme dans les mauvais moments ». Outre le couple héritier, le prince Charles et la princesse Marie-Adélaïde participaient aux réjouissances. Après le dîner, une apparition au balcon eut lieu. Lors de ce déplacement, le président de la République alla rendre visite au grand-duc héritier Jean et à la grande-duchesse héritière Joséphine-Charlotte dans leur résidence du Betzdorf, l’occasion de faire également connaissance avec leurs enfants. Un feu d’artifice fut tiré dans la capitale pour saluer le départ du président Coty.



La grande-duchesse Charlotte et le prince Félix étaient à Paris le 4 février 1961. Un déjeuner fut offert en leur honneur à l’Elysée, dans le Salon Murat, par le président Charles de Gaulle et son épouse. Ce déjeuner comptait une quarantaine de convives. Le général de Gaulle commença son discours par ces mots : « Votre Altesse Royale a tenu à nous rendre visite, d’une manière presque intime. Nous espérons, cependant, que nous aurons un jour la joie et l’honneur de la recevoir à Paris avec toute l’ampleur officielle et populaire qui répondrait aux sentiments que la France porte au Luxembourg et à sa gracieuse souveraine ». A l’issue du déjeuner, Charlotte remit l’Ordre du Lion d’Or de la Maison de Nassau au général. Une estime mutuelle devait sans doute unir ces deux figures de la Résistance. 



Les vœux du général de Gaulle furent exhaussés en 1963. La grande-duchesse Charlotte réserva sa toute dernière visite d’Etat, avant son abdication, pour la France. Celle-ci s'est déroulée du 2 au 5 octobre. Mais la grande-duchesse Charlotte eut l’occasion de revoir le président français l’année suivante, le 26 mai 1964, à l’occasion de l’inauguration du canal de la Moselle. En compagnie du président ouest-allemand Lübke, ils prirent part à une mini-croisière de 270 kilomètres à bord du Strasbourg, entre les villes d’Apach et de Trêves. Suite au décès du général de Gaulle, le grand-duc Jean se rendit au service solennel organisé à la cathédrale Notre-Dame de Paris pour les chefs d’Etat, tandis que sa mère assista au service célébré en la cathédrale Notre-Dame de Luxembourg.



Les 3 et 4 mai 1972, ce fut au tour du président Georges Pompidou, accompagné de son épouse, d’effectuer une visite d’Etat au Luxembourg. Ils y reçurent un accueil tout aussi enthousiaste que le président René Coty en son temps. Et tout comme lui, après le dîner de gala à la Chambre des députés et la réception au Palais, il eut l’occasion d’apparaître au balcon. Suite au décès du président en exercice Pompidou, un deuil fut décrété à la Cour grand-ducale, et ce jusqu’aux funérailles. Le grand-duc Jean assista au service solennel à la cathédrale Notre-Dame de Paris. 



Le grand-duc Jean et la grande-duchesse Joséphine-Charlotte se rendirent en visite d’Etat en France du 18 au 20 septembre 1978 à l’invitation du président Valéry Giscard d’Estaing et de son épouse. Lors du dîner de gala à l’Elysée, auquel le prince et la princesse Napoléon ainsi que la princesse Irène des Pays-Bas furent conviés, le grand-duc Jean évoqua dans son allocution la mémoire de Robert Schuman, moteur de la construction européenne qui naquit au grand-duché en 1886. Le dîner de retour, offert par le couple grand-ducal, fut organisé à l’Hôtel Marigny. Pour l’anecdote, le président Giscard d’Estaing offrit lors de ce séjour au grand-duc Jean un parchemin du XIVe siècle évoquant les liens entre Jean l’Aveugle, comte de Luxembourg, et le roi Philippe VI.

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Mais ce n’était pas la première fois que les deux couples se rencontraient. Le grand-duc Jean et la grande-duchesse Joséphine-Charlotte avaient été reçus à déjeuner à l’Elysée en 1976. L'année suivante, le couple grand-ducal avait été convié en compagnie d'autres chefs d'Etat à l’inauguration du Centre Georges Pompidou à Paris. Après ce septennat, l'ancien président et son épouse ont eu l'occasion de rencontrer à plusieurs reprises des membres de la famille grand-ducale lors de divers rendez-vous mondains qui se sont déroulés dans la capitale parisienne, comme lors de plusieurs gala de la Fondation pour l'enfance présidée par Anémone Giscard d'Estaing. Le grand-duc Henri et l'ancien président Giscard d'Estaing se sont également retrouvés lors de la prestation de serment du président portugais Aníbal Cavaco Silva à Lisbonne en 2006. 

1976
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Le président François Mitterrand se rendit durant ses deux mandats à plusieurs reprises au Luxembourg pour des visites de travail. Le premier déplacement après sa victoire en 1981 fut d’ailleurs de cette nature, à l’occasion du 20e sommet européen le 30 juin. Il rencontra alors le grand-duc Jean lors d’une audience. En juin 1984, le grand-duc Jean figurait parmi les chefs d'Etat invités à la commémoration des 40 ans du Débarquement en Normandie auquel il participa d'ailleurs à partir du 11 juin 1944. Le grand-duc Jean fut également invité en 1988 lors de la cérémonie du transfert des cendres de Jean Monet au Panthéon.



Les 13 et 14 mai 1992, le président Mitterrand et son épouse se rendirent en visite d’Etat au Luxembourg. Le Palais grand-ducal étant en travaux, le président bénéficia de la Villa Vauban, lieu de travail provisoire du grand-duc Jean, pour ses rencontres politiques. Le dîner de gala eut lieu dans le cadre de l’ancienne abbaye d’Echternach. Les temps avaient alors changé et ces déplacements officiels n’attiraient plus les foules, comme c'était le cas pour le président Coty en 1957 et le président Pompidou en 1972. Le président Mitterrand fit d’ailleurs face à des manifestants écologiques – comme François Hollande en 2015 – concernant plusieurs dossiers français intéressant le grand-duché, comme la proximité de la centrale nucléaire de Cattenom. Le couple grand-ducal eut l'occasion de revoir le président Mitterrand en 1995. Celui-ci s'était rendu au Luxembourg pour se voir remettre le Prix Joseph Bech pour ses efforts concernant la construction européenne. Suite au décès de l’ex-président en 1996, Jean et Joséphine-Charlotte assistèrent au service solennel à la cathédrale Notre-Dame de Paris. L'année suivante, le couple grand-ducal et le grand-duc héritier Henri ont rencontré le président Jacques Chirac invité au palais grand-ducal avec d'autres chefs d'Etat et de gouvernement à l'occasion d'un sommet européen se tenant à Luxembourg.

1992
Photo : Collection personnelle Valentin Dupont

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Avec l’abdication du grand-duc Jean, son successeur effectua deux visites officielles de courtoisie à Paris et à Berlin. Le grand-duc Henri et la grande-duchesse Maria Teresa furent accueillis le 10 octobre 2000 par le président Jacques Chirac et son épouse à l’Elysée. Bernadette Chirac emmena ensuite la grande-duchesse Maria Teresa pour une visite de l'hôpital Necker pour enfants malades. Aucune visite d’Etat n’eut lieu durant les deux mandats du président Chirac. Notons cependant que le couple grand-ducal et le grand-duc Jean furent invités aux célébrations des 50 ans du Débarquement de Normandie en juin 2004. La grande-duchesse Maria Teresa s'est rendue en 2005 à Paris à l'occasion de la tenue d'une conférence de haut-niveau sur l'accès à la microfinance honorée de la présence du président Chirac. Par ailleurs, Bernadette Chirac a eu l'occasion de rencontrer des membres de la famille grand-ducale à plusieurs reprises lors de mondanités. Elle fut également invitée en 1997 lors des 70 ans de la grande-duchesse Joséphine-Charlotte.


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Il n'y a pas eu non plus de visite officielle lors du mandat du président Nicolas Sarkozy. Le grand-duc Henri et la grande-duchesse Maria Teresa étaient par contre invités le 11 novembre 2008 aux célébrations des 90 ans de l'Armistice à Douaumont. Le président français Sarkozy et le grand-duc Henri ont également eu l'occasion de se croiser aux funérailles d'Etat de l'ancien président tchèque Václav Havel en décembre 2011. Des rencontres officieuses entre les présidents français et la famille grand-ducale sont néanmoins probables puisque le Fort de Brégançon, lieu de villégiature officiel du chef d'Etat français depuis 1968, se situe à côté de la Tour Sarrazine, propriété estivale de la famille grand-ducale. Dans ce cadre, la presse luxembourgeoise avait d’ailleurs rapporté que le grand-duc Henri aurait rencontré le président François Hollande lors des vacances d’été en 2012.



En juin 2014, le grand-duc Henri et la grande-duchesse Maria Teresa étaient invités à participer à la commémoration des 60 ans du Débarquement de Normandie. Le grand-duc Jean se trouvait également dans la tribune officielle. Le président français François Hollande a effectué une visite officielle au Luxembourg le 6 mars 2015. Un déplacement d’une seule journée qui a démarré par un accueil du couple grand-ducal suivi d’un entretien au Palais. Dans l’après-midi, ils se sont rendus ensemble au château de Betzdorf, lieu qui a vu la naissance du grand-duc Henri en 1955 et qui abrite le siège de la Société Européenne des Satellites. Le programme officiel les a conduit ensuite à Esch-Belval. En soirée, un dîner de gala fut offert au Palais grand-ducal en présence du couple héritier. Dans son toast, le grand-duc Henri a déclaré : « C’est un privilège pour la Grande-Duchesse comme pour moi-même que de vous souhaiter la bienvenue ce soir. En effet, la venue d’un Président de la République française au Grand-Duché de Luxembourg est un événement marquant, tant par sa portée que par sa rareté. […] Évoquer les relations du Luxembourg avec la France se révèle un exercice complexe. Leur importance n’a pas vraiment d’équivalent, leur plasticité à travers le temps étonne, la part qu’elles laissent à l’émotion est unique. Parler de la France, c’est aussi parler de nous-mêmes et de ce que nous, Luxembourgeois, ressentons au plus profond ».



Le président Emmanuel Macron et son épouse ont effectué une visite de travail d'une journée au grand-duché le 29 août 2017. Ils ont tout d'abord été reçus en audience par le grand-duc Henri et la grande-duchesse Maria Teresa au Palais grand-ducal. Alors que le chef d'Etat français avait un programme séparé avec le premier ministre luxembourgeois rejoint par le premier ministre belge, la grande-duchesse Maria Teresa a emmené Brigitte Macron pour deux visites culturelles dans la capitale : l'abbaye de Neumünster qui est un centre culturel et le Musée d'Art Moderne Grand-Duc Jean. Lors de ces visites, la compagne du premier ministre belge et l'époux du premier ministre luxembourgeois étaient également présents. Les rapports d'activités de la Première dame publiés par l'Elysée nous apprennent par ailleurs que la grande-duchesse Maria Teresa et Brigitte Macron se sont rencontrées à deux autres reprises en 2017 : à l'occasion d'un entretien au mois de juillet et pour un déjeuner au mois d'octobre.

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Le 10 octobre 2017, le prince Félix et la princesse Claire se sont rendus à la Frankfurter Buchmesse, la foire du livre de Francfort. Le couple s'est tout d'abord rendu à l'hôtel de ville pour une réception officielle en présence notamment du président Emmanuel Macron. Ils ont ensuite retrouvé le président français pour la cérémonie officielle d'ouverture de la foire du livre et l'inauguration du pavillon d'honneur de la France. Du 19 au 21 mars 2018, le grand-duc Henri et la grande-duchesse Maria Teresa ont effectué une visite d'Etat en France. Arrivés la veille à la Gare de l'Est, le couple a été accueilli au Palais de l'Elysée après une cérémonie d'accueil officielle à l'Hôtel des Invalides. En soirée, le couple grand-ducal était de retour à l'Elysée pour le dîner de gala offert par le président Macron et son épouse. Dans son discours, le grand-duc Henri indiqua : « Je me souviens avec émotion de ma grand-mère la Grande-Duchesse Charlotte rendant hommage en 1963 ici-même à l'Elysée au Général de Gaulle. Tous deux ont écrit des pages décisives de l'histoire de leur pays. J'aimerais aussi évoquer l'attachement constant de mon père, le Grand-Duc Jean, à cette terre de France et à ses habitants, dont il a été un des libérateurs au sein du régiment britannique des Irish Guards en 1944 et qu'il continue de couver de son regard bienveillant. Sa visite d'Etat à Paris à l'invitation du Président Giscard d'Estaing en 1978 permit de mettre en exergue une nouvelle page de notre destin commun, à savoir l'aventure européenne ».

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Le 20 mars, lors de la visite protocolaire à la mairie de Paris, le couple grand-ducal eut l'occasion d'y retrouver leur fille la princesse Alexandra. Après un déjeuner avec le premier ministre Edouard Philippe, ils ont retrouvé le couple présidentiel à l'Académie française à l'occasion de la Journée internationale de la francophonie. Accompagnés de Brigitte Macron, le grand-duc Henri et la grande-duchesse Maria Teresa ont visité la Station F, le plus grand campus de start-up au monde fondé par Xavier Niel. La journée s'est clôturée par une réception dînatoire organisée dans le cadre du Musée Rodin où le couple grand-ducal avait été rejoint par le grand-duc héritier Guillaume et la grande-duchesse héritière Stéphanie, le prince Félix et la princesse Claire, le prince Louis et la princesse Alexandra. La dernière journée de la visite d'Etat s'est déroulée à Toulouse.

Le 10 mai 2018, étant l'un des parrains de la Fondation du Prix international Charlemagne d'Aix-la-Chapelle, le Grand-Duc a assisté à la remise du prix au président Emmanuel Macron. En août, alors en vacances dans leur propriété de Cabasson, le couple grand-ducal invita à dîner le couple présidentiel alors en villégiature au Fort de Brégançon. Les deux couples se sont retrouvés à Paris à l'occasion du centenaire de l'Armistice de la Première Guerre mondiale. Le 10 novembre, le grand-duc Henri et la grande-duchesse Maria Teresa ont participé à un dîner offert par le président Macron. Le lendemain, le couple grand-ducal assista à une cérémonie internationale à l'Arc de triomphe après avoir été accueilli au Palais de l'Elysée. 

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Le janvier 2019, la grande-duchesse Maria Teresa a retrouvé Brigitte Macron à l'Institut de France pour une remise de prix de la Fondation Stéphane Bern pour l'Histoire et le Patrimoine. Le 27 mars, l'épouse du président français a effectué le déplacement au grand-duché afin de soutenir le Forum international Stand Speak Rise Up!, une initiative de la grande-duchesse Maria Teresa afin de lutter contre les violences sexuelles dans les zones sensibles. Le 30 septembre, le grand-duc Henri et la grande-duchesse Maria Teresa se sont une nouvelle fois rendus officiellement à Paris afin d'assister à l'hommage solennel célébré en l'église Saint-Sulpice suite au décès du président Jacques Chirac. Auparavant, à l'instar des autres dignitaires étrangers, le couple grand-ducal avait été convié à un déjeuner à l'Elysée.


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Sources :
- KERSTIN S. (2015), « Les présidents français au Luxembourg. De Coty à Hollande en passant par Pompidou », Luxemburger Wort [consulté en ligne]
- « M. Mollard, Ministre de France à Luxembourg, à M. Leygues, Ministre des Affaires étrangères » dans MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES (2002), Documents diplomatiques français. 1920. Tome III. 24 septembre 1920 – 15 janvier 1920, Bruxelles, P.I.E.-Peter Lang, pp. 162-163