La Salle de Marbre, d'une longueur de 21 mètres, a vu le jour lors des travaux commandés par le roi Léopold II à Alphonse Balat entre 1868 et 1872 qui furent également à l'origine de la Salle du Trône. Les murs sont dotés de hauts lambris de marbre vert, encadrés de bordures de marbres rose et noir. Deux cheminées monumentales, situées aux extrémités de cette salle, sont également composées de marbres vert, rose et noir. Des portraits équestres de Godefroid de Bouillon et de Charles Quint, signés Louis Gallait, surplombent ces deux cheminées.
Les murs sont tendus d'une soie brochée de couleur beige clair tandis que les tentures sont réalisées dans de la soie rouge. Le parquet, entouré de larges bordures, est composé de grands dessins géométriques de chêne, d'érable, d'acajou et d'ébène. Citons encore le plafond à caissons ainsi que les appliques et les lustres qui sont similaires à ceux se trouvant dans la Salle du Trône par laquelle on accède à cette Salle de Marbre via le Salon des Présentations. Deux doubles portes au fond de la salle donnent accès à l'Escalier des Princes et les appartements des princes étrangers lorsqu'ils logeaient au Palais.
La Salle de Marbre était l'un des endroits du Palais de Bruxelles utilisé, selon les événements et le nombre d'invités, comme salle à manger. D'ailleurs, des portes dissimulées dans les lambris donnaient sur un office et un monte-charge directement relié aux cuisines. Ces lieux ont servi de décor pour un dîner organisé le 3 février 1875 en marge du mariage de la princesse Louise de Belgique, fille du roi Léopold II, avec son cousin le prince Philippe de Saxe-Cobourg. Dans le cadre d'une réception ou d'un bal, il arrivait qu'un buffet y soit dressé. Il était également possible de l'arranger en salon de réception, comme pour y accueillir la Conférence Monétaire Internationale le 5 décembre 1892.
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La Salle de Marbre était l'un des endroits du Palais de Bruxelles utilisé, selon les événements et le nombre d'invités, comme salle à manger. D'ailleurs, des portes dissimulées dans les lambris donnaient sur un office et un monte-charge directement relié aux cuisines. Ces lieux ont servi de décor pour un dîner organisé le 3 février 1875 en marge du mariage de la princesse Louise de Belgique, fille du roi Léopold II, avec son cousin le prince Philippe de Saxe-Cobourg. Dans le cadre d'une réception ou d'un bal, il arrivait qu'un buffet y soit dressé. Il était également possible de l'arranger en salon de réception, comme pour y accueillir la Conférence Monétaire Internationale le 5 décembre 1892.
- DE LA KETHULE DE RYHOVE T., VANDEWOUDE E. et VAN YPERSELE DE STRIHOU A. (1975), Le Palais Royal à Bruxelles, Bruxelles, Pehel Brussel
- RANIERI L. (1991), « Les grandes heures depuis 1830 » dans Le Palais de Bruxelles. Huit siècles d'art et d'histoire, Bruxelles, Crédit Communal, pp. 345-372
- VERMEIRE M. (1991), « Le Roi dans ses meubles » dans Le Palais de Bruxelles. Huit siècles d'art et d'histoire, Bruxelles, Crédit Communal,pp. 303-344
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