C'est sous un ciel encore plus radieux que la veille, que le mariage religieux de Guillaume et Stéphanie s'est déroulé le 20 octobre 2012. Cette union était la dernière d'un prince héritier de cette génération en Europe. Bien avant dix heures, les nombreux invités ont commencé à faire leur entrée. On attendait en tout 1.4000 invités, dont parmi eux 270 Luxembourgeois qui ont obtenu le précieux sésame après en avoir formulé la demande auprès de la Cour grand-ducale. Avant d'accéder à l'intérieur de la cathédrale Notre-Dame, un chapiteau avait d'ailleurs été installé pour 280 invités. Une opération similaire avait vu également le jour en 1981 lors du mariage du grand-duc héritier Henri, mais sans les moyens de communication actuels, de nombreuses places étaient alors restées vides.
Diverses altesses sont arrivées assez tôt : le prince Kyril et la princesse Miriam Bulgarie, le duc et la duchesse de Bragance, le diadoque Pavlos et la princesse Marie-Chantal de Grèce, l'archiduchesse Catarina d'Autriche et son époux, le prince et la princesse de Venise, le prince héritier Alexandre et la princesse héritière Katherine de Serbie, le prince Jean-Christophe Napoléon, le duc et la duchesse de Vendôme, le prince Georg Friedrich de Prusse, le margrave et la margravine de Bade, le duc et la duchesse de Parme, le prince et la princesse de Windisch-Graetz, la princesse Nathalie de Sayn-Wittgenstein-Berleburg et son époux, le prince et la princesse de Hohenzollern, le prince héritier Bernhard et la princesse Sophie de Bade, la comtesse héritière Erich von Waldburg zu Zeil und Trauchburg (née duchesse Mathilde de Wurtemberg), la princesse Henri d'Arenberg, l'archiduc et l'archiduchesse Rudolf d'Autriche, l'archiduchesse Carl-Ludwig d'Autriche (née princesse Yolande de Ligne), l'archiduc et l'archiduchesse Martin d'Autriche-Este, l'archiduc et l'archiduchesse Carl-Peter d'Autriche, le comte et la comtesse Franz-Josef d’Auersperg-Trautson, le duc et la duchesse de Croÿ, la duchesse douairière de Croÿ (née princesse Gabrielle de Bavière), la princesse Edouard de Lobkowicz (née princesse Françoise de Bourbon-Parme), le prince Charles-Henri de Bourbon-Parme, l'archiduchesse Rodolphe d'Autriche, le prince et la princesse zu Sayn-Wittgenstein-Sayn, le prince et la princesse zu Stolberg-Stolberg, le prince et la princesse von Quadt zu Wykradt und Isny, le prince et la princesse Pierre Galitzine, la princesse Xenia Galitzine et son époux, etc.
Diverses altesses sont arrivées assez tôt : le prince Kyril et la princesse Miriam Bulgarie, le duc et la duchesse de Bragance, le diadoque Pavlos et la princesse Marie-Chantal de Grèce, l'archiduchesse Catarina d'Autriche et son époux, le prince et la princesse de Venise, le prince héritier Alexandre et la princesse héritière Katherine de Serbie, le prince Jean-Christophe Napoléon, le duc et la duchesse de Vendôme, le prince Georg Friedrich de Prusse, le margrave et la margravine de Bade, le duc et la duchesse de Parme, le prince et la princesse de Windisch-Graetz, la princesse Nathalie de Sayn-Wittgenstein-Berleburg et son époux, le prince et la princesse de Hohenzollern, le prince héritier Bernhard et la princesse Sophie de Bade, la comtesse héritière Erich von Waldburg zu Zeil und Trauchburg (née duchesse Mathilde de Wurtemberg), la princesse Henri d'Arenberg, l'archiduc et l'archiduchesse Rudolf d'Autriche, l'archiduchesse Carl-Ludwig d'Autriche (née princesse Yolande de Ligne), l'archiduc et l'archiduchesse Martin d'Autriche-Este, l'archiduc et l'archiduchesse Carl-Peter d'Autriche, le comte et la comtesse Franz-Josef d’Auersperg-Trautson, le duc et la duchesse de Croÿ, la duchesse douairière de Croÿ (née princesse Gabrielle de Bavière), la princesse Edouard de Lobkowicz (née princesse Françoise de Bourbon-Parme), le prince Charles-Henri de Bourbon-Parme, l'archiduchesse Rodolphe d'Autriche, le prince et la princesse zu Sayn-Wittgenstein-Sayn, le prince et la princesse zu Stolberg-Stolberg, le prince et la princesse von Quadt zu Wykradt und Isny, le prince et la princesse Pierre Galitzine, la princesse Xenia Galitzine et son époux, etc.
C'est par des mini-bus que de nombreux princes et princesses ont été acheminés vers la cathédrale Notre-Dame. Parmi eux se trouvaient le duc et la duchesse de Brabant, le prince d'Orange et la princesse Maxima des Pays-Bas, le prince héritier Frederik et la princesse héritière Mary de Danemark, le prince héritier Haakon et la princesse héritière Mette-Marit de Norvège, le prince héritier Naruhito du Japon, le prince et la princesse des Asturies, la princesse héritière Viktoria et le prince Daniel de Suède, la princesse Astrid et le prince Lorenz de Belgique, le prince Amedeo de Belgique, la princesse Märtha Louise de Norvège (sans son époux), le prince Carl-Philip de Suède, le prince Laurent et la princesse Claire de Belgique. Quelques autres représentants sont tout de même arrivés en voiture comme la princesse de Hanovre, la princesse héritière Margarita et le prince Radu de Roumanie, le comte et la comtesse de Wessex, la princesse Lalla Salma du Maroc, le prince Hassan et la princesse Sarvath de Jordanie, le prince Rashid et la princesse Zeina de Jordanie, le sheikh Nahyan bin Mubarak Al Nahyan d'Abou Dhabi ou encore le cheikh Hamad bin Jassim bin Jaber Al Thani et la cheikha Al-Mayassa bint Hamad bin Khalifa du Qatar.
La famille grand-ducale était au grand complet. Les nombreux cousins germains du grand-duc héritier Guillaume avaient fait le déplacement. Le grand-duc Jean, tout comme la reine Fabiola, le comte Philippe de Lannoy et la princesse douairière de Ligne (née princesse Alix de Luxembourg) sont entrées discrètement dans l'édifice par une porte latérale. Plusieurs neveux et nièces du grand-duc Jean ont également foulé le tapis rouge dans l'indifférence de la plupart des photographes. La fiancée du prince Félix de Luxembourg, Claire Lademacher, avait également été conviée tout comme Hélène Vestur, la première épouse du prince Jean de Luxembourg, oncle du marié, avec qui la famille grand-ducale est toujours restée en bons termes.
Les souverains, eux, sont arrivés, après la famille grand-ducale, en limousine. Il s'agissait de la reine Margrethe II et du prince consort Henrik de Danemark, de la reine Silvia de Suède, de la reine Beatrix des Pays-Bas, du prince Hans-Adam II et de la princesse Marie-Aglaë de Liechtenstein, du roi Harald V et de la reine Sonja de Norvège, du roi Albert II et de la reine Paola des Belges, du roi Constantin II et de la reine Anne-Marie des Héllènes et du roi Siméon II et de la reine Margarita de Bulgarie.
Le grand-duc Henri est arrivée dans une Bentley en compagnie de l'une des tantes de Stéphanie, née Lydia della Faille de Leverghem, l'épouse du chevalier Dominique de Schaetzen. Le Grand-Duc avait ceint son uniforme des insignes de grand-croix de l'Ordre de la Maison de Nassau et de la plaque de grand-cordon de l'Ordre de Léopold, la plus haute distinction honorifique belge. Ensuite, c'était au tour du marié, accompagné de sa mère, la grande-duchesse Maria Teresa de faire leur arrivée dans une Bentley. Guillaume, en grand uniforme, portait les insignes de grand-croix de l'Ordre du Lion d'Or de la Maison de Nassau et de l'Ordre de la Couronne de chêne. Maria Teresa avait opté pour une tenue signée NATAN et un chapeau de la Belge Fabienne Delvigne.
Avant l'arrivée de la mariée prévue à 11 heures, une nouvelle Bentley (ces voitures ont été prêtées à la famille par un garage) a acheminé la suite de la mariée : ses demoiselles d'honneur et les enfants d'honneur. Le rôle de demoiselle d'honneur était assumé par la princesse Alexandra de Luxembourg et par Antonia Hamilton, une nièce de Stéphanie. Les enfants d'honneur, habillés d'un costume aux couleurs bleu et orange des Nassau, étaient au nombre de six : le prince Gabriel de Nassau (le fils du prince Louis et de la princesse Tessy), les comtesses Caroline et Louise de Lannoy (filles du comte Jehan de Lannoy), Isaure et Lancelot de le Court (enfants de la comtesse Isabelle de Lannoy) et Madeleine Hamilton (fille de la comtesse Nathalie de Lannoy).
Celle que tout le monde attendait a fait enfin son arrivée à bord d'une Daimler de couleur bleue, achetée par la famille grand-ducale en 1988. Le secret le mieux gardé du mariage pouvait enfin tomber : la robe était une création d'Elie Saab. De couleur blanche-ivoire, elle était composée de dentelle, rebrodée de feuillage en fils d'argent. Elle a nécessité pas moins de 32.000 heures de travail pour la broderie et de 700 heures de travail pour la couture. Elle était incrustée de 80.000 cristaux transparents et de 50.000 petites perles. La traîne de 4,5 mètres était rehaussée d'un voile en tulle, rebrodé lui aussi, d'une longueur de 5 mères. Sa coiffure, signée Tom Marcineau de la Maison Carita-Paris, était complétée par le diadème qui appartient à sa famille. Après avoir porté la veille le grand diadème au motifs floraux de la famille grand-ducale, on s'attendait à ce qu'elle porte l'un des deux diadèmes qui furent portés le jour de son mariage par Joséphine-Charlotte. Ce fut finalement un choix plus personnel, qui permit sans doute une fois de plus d'associer sa maman à la cérémonie. Ce diadème de forme décroissante a été créé en 1878 par le joaillier belge Altenloh, qui a livré plusieurs pièces à la famille royale belge en son temps. Il est composé de 270 brillants de taille ancienne sertis de platine et un diamant-poire inversé surmonte le tout. Son maquillage était lui aussi de facture belge, dû au travail de Bouzouk, et son bouquet était une création de la maison parisienne Lachaume.
Celle que tout le monde attendait a fait enfin son arrivée à bord d'une Daimler de couleur bleue, achetée par la famille grand-ducale en 1988. Le secret le mieux gardé du mariage pouvait enfin tomber : la robe était une création d'Elie Saab. De couleur blanche-ivoire, elle était composée de dentelle, rebrodée de feuillage en fils d'argent. Elle a nécessité pas moins de 32.000 heures de travail pour la broderie et de 700 heures de travail pour la couture. Elle était incrustée de 80.000 cristaux transparents et de 50.000 petites perles. La traîne de 4,5 mètres était rehaussée d'un voile en tulle, rebrodé lui aussi, d'une longueur de 5 mères. Sa coiffure, signée Tom Marcineau de la Maison Carita-Paris, était complétée par le diadème qui appartient à sa famille. Après avoir porté la veille le grand diadème au motifs floraux de la famille grand-ducale, on s'attendait à ce qu'elle porte l'un des deux diadèmes qui furent portés le jour de son mariage par Joséphine-Charlotte. Ce fut finalement un choix plus personnel, qui permit sans doute une fois de plus d'associer sa maman à la cérémonie. Ce diadème de forme décroissante a été créé en 1878 par le joaillier belge Altenloh, qui a livré plusieurs pièces à la famille royale belge en son temps. Il est composé de 270 brillants de taille ancienne sertis de platine et un diamant-poire inversé surmonte le tout. Son maquillage était lui aussi de facture belge, dû au travail de Bouzouk, et son bouquet était une création de la maison parisienne Lachaume.
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Son père ayant des difficultés pour son déplacer, c'est son frère aîné, le comte Jehan de Lannoy qui l'a menée jusqu'à l'autel. Guillaume put enfin découvrir la robe de mariée. Debout, aidé par l'un de ses fils, le comte de Lannoy a tenu à embrasser sa fille avant le début de la cérémonie qui s'est ouverte sur le Grosser Gott, wir loben Dich de Ignaz Franz. Elle était présidée par Monseigneur Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg, avec comme co-célébrants le Nonce apostolique Monseigneur Berloco, l'archevêque émérite de Luxembourg Monseigneur Franck, le père abbé de Clervaux Dom Miguel Jorrot, les chanoines Ernest Gillen, Georges Hellinghausen, Henri Hamus, François Muller et les abbés Pascal André Dumont et Dominique Janthial. Sans oublier deux membres de la famille de Stéphanie : l'abbé Vincent della Faille de Leverghem, curé de la paroisse Saint-Nicolas à La Hulpe et cousin de sa défunte mère, ainsi que le frère Emmanuel della Faille de Leverghem, son cousin germain.
Son père ayant des difficultés pour son déplacer, c'est son frère aîné, le comte Jehan de Lannoy qui l'a menée jusqu'à l'autel. Guillaume put enfin découvrir la robe de mariée. Debout, aidé par l'un de ses fils, le comte de Lannoy a tenu à embrasser sa fille avant le début de la cérémonie qui s'est ouverte sur le Grosser Gott, wir loben Dich de Ignaz Franz. Elle était présidée par Monseigneur Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg, avec comme co-célébrants le Nonce apostolique Monseigneur Berloco, l'archevêque émérite de Luxembourg Monseigneur Franck, le père abbé de Clervaux Dom Miguel Jorrot, les chanoines Ernest Gillen, Georges Hellinghausen, Henri Hamus, François Muller et les abbés Pascal André Dumont et Dominique Janthial. Sans oublier deux membres de la famille de Stéphanie : l'abbé Vincent della Faille de Leverghem, curé de la paroisse Saint-Nicolas à La Hulpe et cousin de sa défunte mère, ainsi que le frère Emmanuel della Faille de Leverghem, son cousin germain.
Après une introduction, une minute fut respectée en mémoire de la mère de la mariée, la comtesse Alix de Lannoy, décédée le 26 août 2012. La cérémonie s'est ensuite déroulée avec la demande de pardon, le gloria et la Messe de la Trinité de Mozart. La liturgie de la parole s'est composée comme suit : lecture de la première lettre de Saint-Paul aux Corinthiens, le psaume 32, l'acclamation de l'évangile avec le Cantico dell'Agnello de Marco Frisinia, lecture de l'évangile de Jésus-Christ selon Saint-Matthieu, et enfin l'homélie de Monseigneur Hollerich. Pendant la liturgie du sacrement, les invités ont pu assister à la profession de foi des époux, à l'invocation de l'esprit saint suivi de Jésus, toi qui a promis de Claudine Blanchard. Ensuite, Guillaume et Stéphanie se sont promis la fidélité pour toute la vie et ont accepté la responsabilité d'époux et de parent. Dès lors, l'archevêque de Luxembourg a procédé à l'échange des consentements (en luxembourgeois) :
Guillaume : « Stéphanie, veux-tu être mon épouse ? »
Stéphanie : « Oui, je le veux. Et toi, Guillaume, veux-tu être mon mari ? »
Guillaume : « Oui, je le veux »
Stéphanie : « Guillaume, je te reçois comme époux et je me donne à toi »
Guillaume : « Stéphanie, je te reçois comme épouse et je me donne à toi »
Guillaume et Stéphanie : « Pour nous aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves, et nous soutenir l'un l'autre, tout au long de notre vie »
Ensuite, deux enfants d'honneur sont venus apporter les alliances, posées sur un coussin. Selon la volonté des époux, elles ont été fabriquées avec de l'or venant du commerce équitable. Monseigneur Hollerich a béni ces alliances. Notons, que Stéphanie portait la bague qu'elle avait reçue à l'occasion de ses fiançailles, mais aussi la bague de fiançailles de sa mère.
Guillaume : « Stéphanie, je te donne cette alliance, signe de notre amour et de notre fidélité »
Stéphanie : « Guillaume, je te donne cette alliance, signe de notre amour et de notre fidélité »
Guillaume et Stéphanie : « Nous le promettons au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen »
Ce moment d'intense émotion a été suivi par le chant de louange et d'action de grâce. Le couple a eu à cœur de choisir les différents textes et les chants de la cérémonie religieuse. Ici, il s'agissait du Chant de la promesse de père Jacques Sévin. Le choix n'est pas anodin, puisqu'il s'agit à l'origine d'un chant scout. Le scoutisme a une place de choix dans la famille grand-ducale. Le grand-duc héritier Guillaume et la princesse Stéphanie ont été guides durant leur jeunesse, tout comme le grand-duc Henri, le grand-duc Jean et la grande-duchesse Joséphine-Charlotte.
Ensuite, après la prière des époux, des membres de la famille et des amis se sont succédé pour la prière universelle. Tout d'abord le prince Louis en luxembourgeois, la princesse Louise zu Stolberg-Stolberg (amie et témoin de Stéphanie) en allemand, le comte Amaury de Lannoy en français, la duchesse Isabelle de Bragance en portugais, la comtesse Olivier de Lannoy (née Alice van Havre) en néerlandais, et enfin le prince Félix de Luxembourg en anglais. Entre chaque intervention, l'Ubi Caritas de Jacques Berthier retentissait. La liturgie eucharistique était composée ensuite de l'offertoire au son du premier mouvement du Psaume 42 de Félix Bartholdy, du sanctus avec la Messe de la Trinité signé Mozart, de la prière eucharistique, de l'acclamation après la consécration suivie de la Sonnerie nationale. Après cet air qui n'est entonné que lors des grandes occasions ont suivi le pater noster, la bénédiction nuptiale de Monseigneur Hollerich, l'agnus dei au son une nouvelle fois de la Messe de la Trinité, puis de la communion dont les chants pour la suivre étaient Anima Christi de Markus Wittal et Pange lingua de Marco Frisina.
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Après cela, une enfant d'honneur a déposé le bouquet de la princesse Stéphanie au pied de la statue de Notre-Dame, Consolatrice des Affligés, patronne de Luxembourg. En cette occasion, la statue de bois datant du XVIIe siècle était habillée d'une robe confectionnée à partir de la robe de mariage de la grande-duchesse Maria Teresa. Depuis quelques années, elle désirait en effet faire ce don qui rejoindra le trousseau de Notre-Dame (conservé au trésor de la cathédrale). La grande-duchesse avait également offert un collier avec sa médaille de baptême, un médaillon contenant des photos du nouveau couple et de la famille grand-ducale, ainsi qu'un rosaire ayant appartenu à sa grand-mère paternelle, Maria Narcisa Alvarez Tabio. Un élément rappelait également la mère de la princesse Stéphanie : un voile en dentelle de Bruxelles du XVIIIe siècle qui fut porté lors de son mariage en 1965. Ces "offrandes" à la patronne s'inscrivaient dans la tradition puisque dans le passé divers membres de la famille grand-ducale firent de même. Pendant cette consécration à Notre-Dame, Léif Mamm, ech weess et nët ze son de Joseph Biwer était joué et chanté.
Le Nonce apostolique a ensuite prononcé la bénédiction accordée par le pape Benoît XVI et Monseigneur Hollerich la bénédiction finale. L'hymne national, Ons Heemecht (Notre Patrie), s'est enfin fait entendre dans la cathédrale, marquant la fin de la cérémonie religieuse. Dès lors, les époux ont signé le registre de mariage au son de l'Hallelujah de Händel. Il en fut de même pour leurs témoins : la princesse Louise zu Stolberg-Stolberg, la princesse Blanche de Merode, Don Lawrence Doimi de Lupis Frankopan et le prince Félix de Luxembourg. Et finalement par Monseigneur Hollerich, qui a ensuite ostensiblement montré ce document aux mariés, à la famille grand-ducale et aux autorités luxembourgeoises. L'ensemble de l'assistance s'est ensuite mise à applaudir. C'était la première fois que cela se passe lors d'un mariage à la Cour grand-ducale. Le cortège s'est alors reformé pour sortir de la cathédrale au rythme du troisième mouvement de la Symphonie Nr. 1 d'Alexandre Guilmant.
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Direction le palais grand-ducal pour un moment on ne peut plus attendu : l'apparition au balcon du couple et le baiser. Pendant ce temps, les invités les plus prestigieux remontaient en voiture et d'autres revenaient au palais à pied. Il ne fallut pas attendre très longtemps avant que les portes donnant sur le balcon s'ouvrent à 13 heures 30, soit une demi-heure de retard sur ce qui était prévu. Le couple a salué chaleureusement la foule (plus nombreuse qu'on aurait pu s'y attendre) avant de lui offrir un beau baiser. La famille grand-ducale a rejoint les mariés, qui se sont encore échangés deux autres baisers pour le plus grand bonheur des badauds et des téléspectateurs. La journée n'était alors pas tout à fait terminée. Venait ensuite la traditionnelle séance de photos officielles puis un dîner de gala pour 650 personnes (soit 300 personnes de plus que la veille).
Dans la soirée, on avait l'impression que tout le grand-duché était présent dans les rues pour fêter l'événement. A partir de 20 heures 20, une myriade d'étoiles a illuminé de ses couleurs le ciel luxembourgeois pour le plus grand plaisir, comme toujours, des petits et des grands. Le feu d'artifice était tiré depuis le site des Trois Glands et le nouveau couple princier y a assisté depuis le balcon du Conseil d'Etat. L'artiste belge Selah Sue et le groupe luxembourgeois Funky P. devaient ensuite prendre le relais sur le Knuedler. Le couple, lui, s'est rendu au château de Berg pour une soirée privée réunissant la famille et les amis. Le lendemain, ils s'envolaient pour leur voyage de noces, destination que seul Guillaume connaît, mais gageons qu'il s'agissait d'un lieu ensoleillé !