29 janvier 2013

Qui est qui ?

Hier, la reine Beatrix des Pays-Bas s'est exprimée à la télévision et à la radio. La rumeur courait depuis plusieurs années, et celle qui fêtera son 75eme anniversaire le 31 janvier a annoncé son abdication. Le 30 avril, ce sera le prince héritier Willem-Alexander qui reprendra le flambeau. Cet événement donnera l'occasion de revenir prochainement sur les liens étroits unissant les familles royales du Benelux et de retrouver des archives.
 
Mais je vous propose un nouveau "Qui est qui ?". Le 12 mai 1938, en la Grote Kerk de La Haye, la princesse Beatrix fut baptisée. Ses parents, la future reine Juliana et le prince Bernhard avaient choisi le roi Léopold III comme parrain. Mais arriverez-vous à reconnaître son autre parrain et ses marraines ? A noter que les deux grands-mères de la princesse sont présentes et que le nom d'une des marraines est loin d'être facile car il s'agit d'une ami de ses parents.
 
 
De gauche à droite : la comtesse Paul de Kotzebue, née Allene Tew (1872-1955) (marraine) ; la princesse Alice, comtesse d'Athlone (1883-1981), née princesse d'Albany (marraine) ; le roi Léopold III de Belgique (parrain) ; la princesse Bernhard de Lippe-Bisterfeld, née Armgard von Sierstorff-Cramm (1883-1971) (grand-mère paternelle) ; la reine Juliana et la princesse Beatrix ; le prince Bernhard (père) ; la reine Wilhelmine des Pays-Bas (grand-mère maternelle) ; le duc Adolf Friedrich de Mecklenburg-Schwerin (1873-1969) (parrain) ; la princesse Alexandre d'Erbach-Schönberg, née princesse Elisabeth de Waldeck et Pyrmont (1873-1961) (marraine).

 

27 janvier 2013

Les fêtes de Persépolis

Ces fêtes de Persépolis ont eu lieu en 1971 afin de célébrer les 2.500 ans de l'empire perse. Le point d'orgue de ces célébrations se situait entre les 12 et 16 octobre sur les sites archéologiques de Persépolis et de Pasargades. Ce fut le rendez-vous des fastes et du grandiose sous la présidence du chah d'Iran et son épouse l'impératrice Farah. Ces célébrations ont été critiquées dans le monde occidental notamment pour leur coût important, ainsi que par les opposants au régime tels que Khomeini. Plusieurs analystes présentent cet événement comme le "chant du cygne" avant qu'en 1979 la révolution ne contraigne à l'exil la famille impériale. Cela n'empêcha pas les grands du monde de l'époque de faire le déplacement en nombre, réunissant une impressionnante concentration de représentants des monarchies d'Europe, d'Afrique, d'Asie et du Moyen-Orient, ainsi que des représentants d'Etats des quatre coins du globe.

La Belgique y fut représentée par le roi Baudouin et la reine Fabiola. Le grand-duc Jean et la grande-duchesse Joséphine-Charlotte représentaient quant à eux le Luxembourg, discrètement accompagnés par leur fille la princesse Marie-Astrid.

Du côté des autres cours, avaient également répondu favorablement à cette invitation : l'empereur Hailé Sélassié Ier d'Ethiopie, le roi Frederik IX et la reine Ingrid de Danemark, le roi Olav V de Norvège, le roi Hussein et son épouse la princesse Muna de Jordanie, le roi Moshoeshoe II du Lesotho, le prince François-Joseph II et la princesse Gina de Liechtenstein, le roi Mahendra et la reine Ratna du Népal, le prince Rainier III et la princesse Grace de Monaco, le roi et la reine de Malaisie, l'émir d'Abu Dhabi et président des Emirats Arabes Unis, le cheikh Sabah III Al-Salim du Koweït, le sultan Qaboos d'Oman, l'émir du Bahreïn, l'émir du Qatar, le duc d’Édimbourg et la princesse Anne pour le Royaume-Uni, le prince consort Bernhard des Pays-Bas, le prince héritier Carl Gustav de Suède, le prince Mikasa et la princesse Yuriko du Japon, la princesse Basma de Jordanie, le prince Moulay Abdellah et la princesse Lamia du Maroc, le prince Bhanubandhu Yugala de Thaïlande, le prince Abdul Wali Khan et la princesse Bilqis Begum d'Afghanistan, le prince et premier ministre Makhosini du Swaziland. Le prince Juan Carlos et la princesse Sophie de Bourbon représentaient l'Espagne et le général Franco. Les anciens souverains grecs, le roi Constantin II et la reine Anne-Marie, accompagnés du prince Michel et de la princesse Marina de Grèce, étaient également de la partie, tout comme le prince Victor-Emmanuel et la princesse Marina de Savoie, qui faisaient là leur première apparition officielle commune après leur mariage à Téhéran. La princesse Salimah Aga Khan et la bégum Om Habibeh Aga Khan représentaient officiellement la communauté musulman chiite ismaélienne. Le pape Paul VI envoya le cardinal Maximilian de Furstenberg comme son représentant spécial.

La liste des invités était complétée par le vice-président américain Agnew, le dirigeant soviétique Podgorny, le président indien Giri Venkata, le président brésilien Médici, le président yougoslave Tito et son épouse, le président roumain Ceaucescu et son épouse, le président hongrois Losonczi, le président autrichien Jonas, le président bulgare Jivkov, le président tchécoslovaque Svoboda, le président du Zaïre Mobutu, le président sud-africain Fouché, le président finlandais Kekkonen, le président sénégalais Senghor, le président turc Sunay, le président libanais Franjieh, le président pakistanais Khan, le président du Dahomey Maga, le président mauritanien Ould Daddah, le gouverneur-général canadian Michener et le gouverneur-général australien Hasluck, le vice-président polonais Klimaszewski, le chancelier fédéral ouest-allemand Brandt, le premier ministre français Chaban-Delmas et son épouse, le président du conseil des ministres italien Colombo, le premier ministre sud-coréen Jong-pil, le chef du gouvernement algérien Boumédiène, le premier ministre yéménite al-Aini, le vice-président de l'Assemblée nationale chinoise Guo Moruo, le président du Bundestag ouest-allemand von Hassel, l'ancien président suisse Gnägi, le ministre portugais des Affaires étrangères Patrício, l'épouse du président philippin Marcos et sa fille, ainsi que le représentant spécial du président tunisien.


Le campement de Persépolis

Ces invités arrivèrent à Persépolis le 13 octobre, bien souvent après une escale à Téhéran. Ils furent accueillis personnellement, un par un, par le couple impérial pendant que l'hymne national du pays retentissait. Pour l'anecdote, Rainier III et Grace de Monaco ont dû prendre l'avion avec le couple royal belge suite à un souci avec leur avion à Nice. Pour loger l'ensemble des invités, un campement s'étalant sur 64 hectares avait été construit, juste à côté des ruines du palais de Darius Ier. Sous la forme d'une étoile à cinq branches, représentant les cinq continents, les cinquante tentes se situaient de part et d'autre de chaque allée, une fontaine ponctuaient le centre. Un peu à l'écart, une tente d'honneur suivie d'une salle de banquet avaient été installées. Cette concentration extraordinaire de personnalités nécessita une sécurité renforcée dans un rayon de soixante kilomètres autour du site et plus de mille personnes furent arrêtées par les services de renseignement iraniens, considérées comme pouvant perturber ces cérémonies. Sur le campement, l'ambiance était détendue : le roi Frederik IX de Danemark fumant la pipe, le prince héritier Reza Pahlavi contribua à la vie de cet oasis en plein milieu du désert en convoyant certains invités, alors que le roi Baudouin s'amusait à filmer son épouse, la reine Fabiola. Certains invités en profitèrent également pour se rendre visite en toute intimité.

L'ambiance sur le campement : le roi Baudouin filme la reine Fabiola
Le roi Baudouin entouré du prince Juan Carlos d'Espagne, du roi Constantin II
de Grèce, du prince Michel de Grèce et du prince Carl Gustav de Suède


Le soir du 14 octobre, six-cent invités furent conviés à un dîner de gala dans la salle de banquet. Auparavant, ils furent accueillis par le couple impérial dans la tente d'honneur. Cet événement coïncida avec le trente-troisième anniversaire de la chabanou. Pendant cinq heures et demi, ils découvrirent un menu gargantuesque accompagné des plus prestigieux breuvages. Ce dîner est d'ailleurs inscrit dans le Guinness Book des records comme le plus long et somptueux banquet de l'histoire moderne. La soirée se clôtura par un spectacle son et lumière en plein milieu du désert.

Lors de l'accueil lors du dîner de gala : Baudouin et Fabiola avec le couple royal jordanien

Les altesses prennent place : la reine Fabiola au bras du roi Hussein de Jordanie ainsi que le grand-duc Jean et la grande-duchesse Joséphine-Charlotte, suivi par leur fille Marie-Astrid. Fabiola porte le diadème Wolfers et porte une broche qui est un élément du diadème reçu par l'Espagne lors de son mariage tandis que Joséphine-Charlotte arbore le diadème de la Société Générale.


Le Chah fait un discours. Il est entouré (de g. à d.) par la princesse Muna de Jordanie, le roi Baudouin, la reine Ingrid de Danemark, la reine Fabiola, le roi Hussein de Jordanie, la reine de Malaisie et le roi Moeshoeshoe II du Lesotho

Sur cette photo on reconnaît la grande-duchesse Joséphine-Charlotte (au centre), à une place de la princesse Grace de Monaco, ainsi que la princesse Anne d'Angleterre (sur la table perpendiculaire, à gauche)

La reine Fabiola, tout sourire, avec la princesse Sophie d'Espagne

Baudouin et Fabiola en compagnie de la chahbanou et l'empereur d'Ethiopie qui se rendent au spectacle son et lumière


Le lendemain, les prestigieux invités ont été acheminés par bus jusqu'aux tribunes où ils prirent place afin d'admirer une parade retraçant l'histoire des armées, en s'inspirant, notamment pour les costumes, des fresques présentes dans les ruines de Persépolis. Les souverains et les chefs d'Etat étaient assis au premier rang. Durant près de trois heures, ils virent défiler, sous un soleil de plomb, un nombre important de militaires portant des costumes d'époque, ainsi que trois navires de guerre du Ve siècle avant notre ère ou encore une tour d'assaut à trois étages. Cette cérémonie a été diffusée en direct, à l'instar du dîner de gala, dans une trentaine de pays.

Le roi Baudouin et la reine Fabiola dans les tribunes

La grande-duchesse Joséphine-Charlotte

Le soir, les invités furent conviés à une fête traditionnelle perse. Un moment nettement moins formel que la veille, durant lequel l'empereur et l'impératrice voyagèrent de table en table. Cette soirée clôtura les fastes iraniens puisque le lendemain tout le monde prenait l'avion pour Téhéran. Seul un petit nombre d'invités, comme l'empereur d'Ethiopie et le roi Constantin de Grèce, participèrent le 16 octobre à un hommage au père du Chah.

La reine Fabiola discute tantôt avec son époux, tantôt avec son compatriote le prince Juan Carlos que le général Franco a désigné pour représenté l'Espagne

Le roi Baudouin et sa sœur la grande-duchesse Joséphine-Charlotte, aux côtés de la reine Ingrid de Danemark et du roi Olav V de Norvège

Vue sur la table des souverains belges et luxembourgeois, où se trouvaient également les souverains danois, le roi de Norvège, ainsi que le prince Mikasa du Japon (frère de l'empereur Hirohito) et son épouse Yuriko

22 janvier 2013

Le Palais Royal : Le Grand Salon Blanc

Après quelques jours de "pause", je vous propose de poursuivre notre visite du Palais Royal de Bruxelles avec le Grand Salon Blanc. Tout comme le Petit Salon Blanc, il fait partie de la partie la plus ancienne de l'édifice et fut détruit en 1904 puis reconstruit entre 1905 et 1907 dans le cadre des travaux pour une nouvelle façade.

(© D.R.)

Certains aspects de la décoration ont pourtant été préservés. Ainsi, les belles boiseries décorées de grotesques datent de la fin du XVIIIe siècle et sont d'inspiration italienne. Par contre, le plafond et ses bas-reliefs ont vu le jour suite aux travaux du début du siècle précédent. Sur la cheminée, la pendule représentant "L'Etude" ressemble beaucoup à celle qui se trouvait dans le salon de l'empereur Napoléon aux Tuileries.
(© Antonio José da Conceição Ponte/tous droits réservés)

Comme son petit "homologue", ce salon abrite diverses pièces de mobilier qui composaient la dot du roi Louis-Philippe Ier à sa fille, Louise-Marie, à l'occasion de son mariage avec le roi Léopold Ier. Un article viendra prochainement donner davantage de détails sur ce remarquable mobilier de style Empire, dont il faut noter dans ce salon la présence de deux grands fauteuils avec le lys de France.
 
(© Antonio José da Conceição Ponte/tous droits réservés)
Comme sous le règne de Léopold II, deux tableaux ornent cette pièce. Il s'agit d'une copie d'un Winterhalter représentant le roi Léopold Ier portant diverses décorations comme le grand-cordon et la plaque de grand-croix de l'Ordre de Léopold, le bijou de la Toison d'Or et la croix de chevalier de l'Ordre prussien de la Croix de Fer. L'autre tableau est également une copie, cette fois-ci d'une oeuvre de Claude-Marie Dubufe, figurant la reine Louise-Marie dans une longue robe de satin blanc qui se trouve devant l'avenue des Champs-Elysées.
 
(© Antonio José da Conceição Ponte/tous droits réservés)

C'est normalement dans le Grand Salon Blanc que se déroule la remise des lettres de créances par les ambassadeurs accrédités en Belgique à destination du Roi suivi d'une audience. Depuis quelques années, c'est au château de Laeken que se déroule ces cérémonies.

7 janvier 2013

Qui est qui ?

Voici un petit jeu pour inaugurer une nouvelle rubrique. De manière régulière, je mettrais en exergue la présence de membres de la famille royale belge et de la famille grand-ducale luxembourgeoise à de grands événements du gotha comme les mariages, les anniversaires, les jubilés, etc.

Le 24 mai 1935, le prince héritier Frederik de Danemark (futur Frederik IX) épousait à Stockholm la princesse Ingrid de Suède. Je vous propose de retrouvez les personnes présentes sur la photo de groupe. Vous n'aurez pas de mal de voir que le roi Léopold III et la reine Astrid assistaient aux cérémonies. Par contre, j'avoue que pour les autres, ce n'est pas si facile... Bonne chance !





 
 
Assis au premier rang : 1. le prince héritier Frederik de Danemark (futur roi Frederik IX) (1899-1972) ; 2. la princesse Ingrid de Suède (1910-2000) ; 3. la princesse Cécile de Prusse, née duchesse de Mecklenburg-Schwerin (1886-1954) ; 4. le roi Christian X de Danemark (1870-1947) ; 5. le prince Carl de Suède, duc d'Östergötland (1911-2003) ; 6. la reine Astrid de Belgique (1905-1935) ; 7. le roi Gustave V Adolphe de Suède (1858-1950) ; 8. le prince Carl-Johan de Suède, duc de Dalarna (1916-2012) ; 9. la reine Alexandrine de Danemark, née duchesse de Mecklenburg-Schwerin (1879-1952) ; 10. le roi Léopold III de Belgique (1901-1983) ; 11. le prince Bertil de Suède, duc de Halland (1912-1997) ; 12. la grande-duchesse Alexandra de Mecklenburg-Schwerin, née princesse de Hanovre (1882-1938) ; 13. le prince Arthur de Connaught (1883-1938) ;
 
Au deuxième rang : 14. le prince Georges de Grèce et de Danemark (1869-1957) ; 15. la princesse Viggo, comtesse de Rosenborg, née Eleonore Margaret Green (1895-1966) ; 16. lady Patricia Ramsay, née princesse de Connaught (1886-1974) ; 17. la princesse Thyra de Danemark (1880-1945) ; 18. la princesse Ingeborg de Suède, née princesse de Danemark (1878-1958) ; 19. la princesse Helena-Victoria de Schleswig-Holstein (1870-1948) ; 20. la princesse Sybilla de Suède, duchesse de Västerbotten, née princesse de Saxe-Cobourg-Gotha (1908-1978) ; 21. la princesse Arthur de Connaught, née princesse Alexandra, duchesse de Fife (1891-1959) ; 22. la princesse René de Bourbon-Parme, née princesse Margrethe de Danemark (1895-1992) ; 23. la princesse héritière Louise de Suède, née Mountbatten (1889-1965) ; 24. le prince héritier Gustave Adolphe de Suède (futur roi Gustave VI Adolphe) (1882-1973) ; 25. le prince Guillaume de Suède, duc de Södermanland (1884-1965) ;
 
Au troisième rang : 26. le prince Harald de Danemark (1876-1949) ; 27. le prince Valdemar de Danemark (1858-1939) ; 28. la princesse héritière Marthä de Norvège, née princesse de Suède (1901-1954) ; 29. la princesse Feodora de Danemark (1910-1975) ; 30. la princesse Thyra de Mecklenburg-Schwerin (1919-1981) ; 31. la princesse Alexandrine-Louise de Danemark (1914-1964) ; 32. la princesse Anastasia de Mecklenburg-Schwerin (1922-1979) ; 33. la princesse Cecilie de Prusse (1917-1975) ; 34. la princesse Alexandrine de Prusse (1915-1980) ; 35. le prince René de Bourbon-Parme (1894-1962) ; 36. la margravine Theodora de Bade, née princesse de Grèce et de Danemark (1906-1969) ; 37. le prince Gustave Adolphe de Suède, duc de Västerbotten (1906-1947) ;
 
Au quatrième rang : 38. le prince Viggo, comte de Rosenborg (1893-1970) ; 39. le margrave Berthold de Bade (1906-1963) ; 40. le prince Carl de Suède, duc de Westrogothie (1861-1951) ; 41. le kronprinz de Prusse (1882-1951) ; 42. le prince Gustave de Danemark (1887-1944) ; 43. la princesse Axel de Danemark, née princesse Margaretha de Suède (1899-1977) ; le prince Axel de Danemark (1888-1964) ; 45. la princesse Eugénie de Grèce et de Danemark (1910-1989) ; 46. le prince Christian de Schaumburg-Lippe (1898-1974) ; 47. le prince héritier Olav de Norvège (futur roi Olav V) (1903-1991) ; 48. le prince Hubertus de Prusse (1909-1950) ;
 
Au cinquième rang : 49. le grand-duc Friedrich-Franz IV de Mecklenburg-Schwerin (1882-1945) ; 50. le prince Carl-Ludwig de Mecklenburg-Schwerin (1912-1996) ; 51. le prince Eugène de Suède, duc de Närke (1865-1947) ; 52. le prince Erik, comte de Rosenborg (1890-1950) ; 53. le prince Friedrich de Prusse (1911-1916) ; 54. la princesse Marie-Louise de Schleswig-Holstein, veuve du prince Aribert d'Anhalt (1872-1956) ; 55. le prince héritier Friedrich-Franz de Mecklenburg-Schwerin (1910-2001).