Fervents catholiques, cette cérémonie religieuse relevait un caractère très spécial pour Christoph et Adélaïde. Il y a cinq ans, ils se sont d'ailleurs rencontré au sein de Jeunesse-Lumière, une école de prière et d'évangélisation liée au Renouveau Charismatique. Tous deux y ont passé une année sabbatique pour approfondir leur spiritualité. Ils ont également fréquenté la communauté de L'Arche qui s'occupe de personnes handicapées mentales. Le prévôt de la communauté des Oratoriens, le père Bruno Gonçalves, a indiqué à cet effet que les époux avaient « un engagement catholique fort. Ils sont tous deux très simples et très humbles. Ils possèdent la grâce de se mettre en situation face à leurs interlocuteurs. Ils sont comme tous les jeunes de leur époque. Leur champ ecclésial est très large. Ils sont transversaux ». La veille, lors du mariage civil, le maire avait rappelé que les époux s'étaient découverts à Jeunesse-Lumière. S'adressant à l'archiduc Christoph, il avait indiqué : « Vous avez peu à peu appris à vous connaître et après quelques mois la magie a fait son oeuvre. A la fin de l'année sabbatique, vous vous être déclaré Christophe ». Cette histoire a donc débouché le 5 mars 2011 aux fiançailles, annoncées lors d'une réunion de famille à Bruxelles le 22 décembre en même temps que les fiançailles de l'archiduc Imre, frère aîné de Christoph.
Le 29 décembre 2012, les portes de la basilique Saint-Epvre de Nancy avaient été ouvertes dès 10 heures pour permettre l'entrée des Nancéiens désireux de communier avec le couple. L'édifice fut pris d'assaut et il ne resta très vite que les sièges réservés aux invités. Parmi ces curieux, peut-être se trouvaient des personnes qui, bien plus jeunes, avaient assisté plus de soixante ans auparavant dans les rues de Nancy au cortège formé à l'occasion du mariage de l'archiduc Otto d'Autriche et de la princesse Regina de Saxe-Meiningen. Deux portraits du bienheureux empereur Charles et de l'impératrice Zita, dont la cause en béatification a été ouverte en 2009, avaient été installés sur des piliers de la basilique. A l'extérieur, la presse estima à un millier les badauds présents de part et d'autre du parvis. Quelques minutes plus tard, la valse des invités pouvait commencé.
Les invités de la veille au mariage civil étaient naturellement présents. Bien que sa présence n'avait pas été annoncée par la Cour grand-ducale, la grand-duc Jean avait tout de même effectué le déplacement, mais il entra par une porte latérale, comme lors du mariage de Guillaume et Stéphanie. Les autres invités étaient ceux-ci : le comte et la comtesse Rodolphe de Limburg Stirum (sœur et beau-frère du marié, absents du mariage civil) avec leur fils Léopold, le prince Nikolaus et la princesse Margaretha de Liechtenstein et leurs enfants Maria Anunciata, Marie-Astrid et Josef, le prince Guillaume et la princesse Sibilla de Luxembourg et leurs enfants Paul-Louis et Jean, les princes Wenceslas et Carl-Johann de Nassau (fils du prince Jean de Luxembourg), l'archiduchesse Alexandra (tante du marié), l'archiduchesse Constanza (tante et marraine du marié) avec son époux le prince Franz Joseph Auersperg-Trautson et leurs filles Ladislaya, Eleonora et Anna Maria, l'archiduc Carl-Christian et l'archiduchesse Estelle (fils et belle-fille de l'archiduc Rudolf) et leur fille Zita, la princesse Sophie de Hohenberg (fille de feue la princesse Elisabeth de Luxembourg) et sa famille, la comtesse Anita Holstein-Ledreborg (fille de la princesse Marie-Gabrielle de Luxembourg), le prince et la princesse de Ligne et leurs enfants Alix et Henri, l'archiduc Istvan et l'archiduchesse Paola (fils et belle-fille de feu l'archiduc Félix) et leur fille Margaretha, l'archiduchesse Viridis (fille de feu l'archiduc Félix) avec son époux et son fils aîné Carl-Leopold, le prince et la princesse Philippe de Liechtenstein, le duc et la duchesse de Croÿ, le prince Nicholas de Roumanie, etc.
Ensuite, ce fut enfin au tour du père du marié, l'archiduc Carl-Christian d'Autriche, donnant le bras à la mère d'Adélaïde, Mme Odile Drapé-Frisch. Accompagnant son fils, la princesse Marie-Astrid avait choisi de porter la tenue qu'avait choisi sa mère, la grande-duchesse Joséphine-Charlotte, lors de la cérémonie d'abdication de son époux en 2000. Et enfin, la Daimler grand-ducale déposa la mariée et son père, Philippe Drapé-Frisch, actuellement le deuxième conseiller de l'ambassadeur de France en Arabie Saoudite. La nouvelle archiduchesse portait une robe aux lignes pures en satin duchesse, signée par Diane Lelys. La confection avait déjà commencé au mois d'avril, moment à partir duquel Adélaïde est entrée en contact avec cette maison parisienne, par l'intermédiaire d'un couple d'amis de ses parents. La robe était agrémentée d'un voile de famille, qui a appartenu jadis à l'impératrice Eugénie, déjà porté par les archiduchesses Marie-Christine et Kathleen lors de leurs mariages. Le grand-duc Henri avait mis à la disposition de sa nièce par alliance le petit diadème aux motifs floraux des collections grand-ducales. Sa sœur Aliénor Drapé-Frisch officiait comme demoiselle d'honneur.
La mariée et son père ont remonté le long tapis rouge déroulé dans l'allée centrale de la nef. Au niveau de l'autel, elle rejoignit Christoph et la cérémonie put alors débuter. Elle était présidée par Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul, entouré de pas moins seize cocélébrants, vingt-sept servants d'autel et deux enfants de chœur. La Congrégation de l'Oratoire de Nancy, à qui est confiée la basilique Saint-Epvre et la chapelle ducale des Cordeliers, était bien représentée parmi les cocélébrants avec notamment le père Bruno Gonçalves (prévôt de la communauté), le père François Weber (curé de Saint-Epvre), le père Jacques Bombardier, le père Arnaud Mansuy ou encore le père David Vaimbois. Le père Daniel-Ange, fondateur de Jeunesse-Lumière, était également présent. L'homélie a été prononcée par un ami du couple, l'abbé Christian Mahéas, aumônier de la communauté de L'Arche, mais aussi du lycée Montaigne à Paris et d'un groupe de scouts unitaires. Des Scouts d'Europe se trouvaient d'ailleurs sur le parvis de l'église lors de l'entrée des invités.
Ayant choisi la veille son frère Alexander comme témoin, Christoph fit appel à son frère l'archiduc Imre pour la cérémonie religieuse. Le marié avait également choisi son cousin le prince Louis de Luxembourg, avec qui il s'entend particulièrement bien, parmi ses cinq témoins. Les trois autre témoins étaient des amis que Christoph connaissait depuis son passage par l'Institut Philanthropos à Fribourg ou depuis ses années au collège Saint-Bonnet. La mariée, elle, avait opté pour sa sœur Laetitia Drapé-Frisch, sa cousine Anne-Cécile Le Bihan et deux amies rencontrées également lors de son passage à l'Institut Philanthropos. La première lecture, tirée du livre de la Genèse, a été effectuée par un témoin et ami du marié. La seconde, extraite de l'épître de Saint-Jean aux Corinthiens, a été assurée par la sœur de Christoph, la comtesse Rodolphe de Limburg Stirum. L'accompagnement musical était assuré par l'organiste de la basilique, le groupe a cappella voxpoP et la chorale de Philanthropos. Au niveau des chants, l'hymne chrétien Adeste Fideles ou encore l'Ubi Caritas de Duruflé ont été entonnés. C'est le primat de Lorraine, Mgr Papin, qui recueillit l'échange des consentements des époux. S'en suivit une prière adressée à Dieu « pour les bonnes mamans et bons papas qui n'ont pu être présents » mais aussi pour la Lorraine et l'Europe. Avant la signature des registres, les jeunes mariés se sont recueillis un instant auprès de l'autel de la Vierge, un présent de l'impératrice Elisabeth d'Autriche en souvenir de la robe de baptême en dentelle de Lunéville offerte à sa fille Marie-Valérie par le curé de Saint-Epvre de l'époque.
La mariée et son père ont remonté le long tapis rouge déroulé dans l'allée centrale de la nef. Au niveau de l'autel, elle rejoignit Christoph et la cérémonie put alors débuter. Elle était présidée par Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul, entouré de pas moins seize cocélébrants, vingt-sept servants d'autel et deux enfants de chœur. La Congrégation de l'Oratoire de Nancy, à qui est confiée la basilique Saint-Epvre et la chapelle ducale des Cordeliers, était bien représentée parmi les cocélébrants avec notamment le père Bruno Gonçalves (prévôt de la communauté), le père François Weber (curé de Saint-Epvre), le père Jacques Bombardier, le père Arnaud Mansuy ou encore le père David Vaimbois. Le père Daniel-Ange, fondateur de Jeunesse-Lumière, était également présent. L'homélie a été prononcée par un ami du couple, l'abbé Christian Mahéas, aumônier de la communauté de L'Arche, mais aussi du lycée Montaigne à Paris et d'un groupe de scouts unitaires. Des Scouts d'Europe se trouvaient d'ailleurs sur le parvis de l'église lors de l'entrée des invités.
Ayant choisi la veille son frère Alexander comme témoin, Christoph fit appel à son frère l'archiduc Imre pour la cérémonie religieuse. Le marié avait également choisi son cousin le prince Louis de Luxembourg, avec qui il s'entend particulièrement bien, parmi ses cinq témoins. Les trois autre témoins étaient des amis que Christoph connaissait depuis son passage par l'Institut Philanthropos à Fribourg ou depuis ses années au collège Saint-Bonnet. La mariée, elle, avait opté pour sa sœur Laetitia Drapé-Frisch, sa cousine Anne-Cécile Le Bihan et deux amies rencontrées également lors de son passage à l'Institut Philanthropos. La première lecture, tirée du livre de la Genèse, a été effectuée par un témoin et ami du marié. La seconde, extraite de l'épître de Saint-Jean aux Corinthiens, a été assurée par la sœur de Christoph, la comtesse Rodolphe de Limburg Stirum. L'accompagnement musical était assuré par l'organiste de la basilique, le groupe a cappella voxpoP et la chorale de Philanthropos. Au niveau des chants, l'hymne chrétien Adeste Fideles ou encore l'Ubi Caritas de Duruflé ont été entonnés. C'est le primat de Lorraine, Mgr Papin, qui recueillit l'échange des consentements des époux. S'en suivit une prière adressée à Dieu « pour les bonnes mamans et bons papas qui n'ont pu être présents » mais aussi pour la Lorraine et l'Europe. Avant la signature des registres, les jeunes mariés se sont recueillis un instant auprès de l'autel de la Vierge, un présent de l'impératrice Elisabeth d'Autriche en souvenir de la robe de baptême en dentelle de Lunéville offerte à sa fille Marie-Valérie par le curé de Saint-Epvre de l'époque.
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Après une cérémonie de près de deux heures, les mariés sont sortis en compagnie des enfants d'honneur, habillés par Mme Vallette d'Osia, avec parmi lesquels se trouvaient les princes Jean de Nassau (fils du prince Guillaume et de la princesse Sibilla de Luxembourg), le prince Noah de Nassau (fils du prince Louis et de la princesse Tessy de Luxembourg), ainsi que l'une des filles de l'archiduchesse Constanza d'Autriche. Lors de leur sortie, saluée par les cloches de la basilique, se trouvaient sur le parvis des représentants du Débuché de Nancy avec leurs trompes de chasse. Ensuite, les mariés, leurs parents et les enfants d'honneur se sont rendus à l'hôtel de ville pour une nouvelle apparition au balcon. Là, ils ont encore offert à la foule un baiser, furtif, mais moins prude que la veille. Une cérémonie s'est ensuite déroulée à l'hôtel de ville avant que les invités ne gagnent le restaurant du Grand Hôtel de la Reine. Cette journée s'est clôturée par une soirée de gala.
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Des photos de la cérémonie religieuse, de la réception à l'hôtel de ville et de la soirée de gala : site du Tageblatt
Merci au père Bruno Gonçalves, recteur de la basilique, pour ses rectifications et ses précieuses informations
Merci également à Olivier Béna, passionné par les familles royales, qui avait fait le déplacement à Nancy